La psychomotricité parle le langage du corps dans la relation à soi, aux autres et à l’environnement. Elle respecte les fonctions intellectuelles, affectives et motrices du sujet qu’elle tente de faire évoluer vers un mieux-être, une autonomie plus large et une meilleure adaptation à son environnement. Elle privilégie une approche globale de la personne.

Le psychomotricien est un professionnel paramédical auxiliaire de médecine. Il est à la recherche de l’équilibre psychocorporel de la personne qu’il a en charge soit en rééducation psychomotrice, soit en thérapie. Il participe à la prévention, au dépistage, au diagnostic et aux soins de personnes souffrant de difficultés psychologiques ou motrices exprimées sur le plan corporel. Il intervient auprès d’enfants, d’adolescents, d’adultes ou de personnes âgées, dans les services de néonatologie, pédiatrie, psychiatrie, neurologie, rééducation fonctionnelle, gériatrie, soins palliatifs, ou des unités mères-enfants.

Son champ de compétences, assez vaste, est décliné dans le décret n°88-659 du 6 mai 1988. Le psychomotricien est habilité à conduire un bilan psychomoteur, à réaliser de l’éducation précoce et de la stimulation psychomotrice, à rééduquer les troubles du développement psychomoteur ou des désordres psychomoteurs. Il contribue, par des techniques d’approche corporelle, au traitement des déficiences intellectuelles, des troubles caractériels ou de la personnalité, des difficultés de régulation émotionnelle ou de représentation du corps, qu’ils soient d’origine psychique ou physique.

Le psychomotricien travaille sur prescription médicale. Il peut établir un projet thérapeutique individualisé pour chaque patient et animer des séances individuelles ou de groupe.